
Dear All,
The other day, I realized that my favorite shoe’s sole was falling apart. I thought about taking it to some shoemaker, but my friends said ‘here in the west, there are barely any shoemaker… it will cost you more to repair a pair of shoes than buying… we just throw that shoe away, and then better just buy another one!’ I know in the West, capitalism prevails… but I don’t see the point in throwing away such a rare shoe (out-of-stock) and buying a not-so confortable one. For those with particularly delicate feet, when one finds a good pair of shoes, one tries to hang to it as much as possible. Then I thought about shoemakers back home. Oh, how I wish I was back home. There are shoemakers everywhere! In every neighborhood, there are shoemakers. Today, I will expose you to the small trade of shoemaker in Cameroon (Central Africa). It is actually an art… not everyboday can be a good shoemaker. In Cameroon, there is the static shoemaker who has a shop in almost every neighborhood, and then the mobile shoemaker who just has a tool box and walks around the neighborhoods with his tools. The static shoemaker also makes shoes of his own, usually by using goat skin to make shoes known as ‘Samara‘ or rubber to make those known as ‘tchang shoes‘. It is beautiful to watch them at work. It is really an art! Enjoy this video about the static shoemaker. Next time, it will be the mobile shoemaker.

L’autre jour j’ai realisé que ma paire de chaussures préferée tombait en lambeau. J’ai pensé à l’apporté chez un cordonnier, mais mes amis m’ont dit: ‘Ici en Occident, il y a très peu de cordonniers… ca va te plus coûter cher de reparer ta chaussure que d’acheter une nouvelle… Nous on jette ces paires-là, et on en achete de nouvelles!’ Je sais qu’en occident, le capitalisme prévaut… mais je ne comprends pas pourquoi je devrais jeter une paire de chaussures aussi rare et encore en bon etat, et acheter une autre moins confortable. Pour ceux qui ont les pieds délicats, dès qu’on trouve une bonne paire de chaussures, on essaie de la garder aussi longtemps que possible. Et cela m’a fait pensé aux cordonniers là-bas au pays. Oh combien j’aimerais être au pays! Il y a des cordonniers partout… dans tous les quartiers! Aujourd’hui, je vais vous parler du métier de coordonnier au Cameroun (Afrique Centrale). C’est en fait un art… ce n’est pas tout le monde qui peut être coordonnier. Au Cameroun, il y a le cordonnier statique qui a une boutique ou échoppe et qu’on retrouve dans tous les quartiers, et le cordonnier ambulant qui a juste sa boîte à outils et se promène dans tous les quartiers de la ville avec ses outils. Le cordonnier statique fabrique aussi des chaussures, en utilisant soit la peau de chèvre tannée ou du raffia avec lesquels il fabrique des chaussures communément appelee ‘Samara‘, ou du caoutchouc pour faire celles qu’on appelle ‘tchang-shoes‘. Aujourd’hui, je vous offre de regarder une vidéo sur le coordonnier statique. Le cordonnier ambulant sera pour la prochaine fois!
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