African Small trades: the Mobile Shoemaker/ Les Petits métiers africains: le Cordonnier Ambulant

African shoemaker
African shoemaker

As a follow up to my previous article on the static shoemaker, today I will be discussing the work of the mobile shoemaker. Have you ever found yourself with a fallen shoe sole, or heel, on your way to work or home, with no idea how to walk home since one of the heels on your shoe has fallen out? or have you ever found yourself with a torn shoe due to some sudden movement? What do you do in such cases? Well, in Africa, and particularly in Cameroon, people call a mobile shoemaker. A mobile shoemaker is a shoemaker who has a toolbox strapped to his shoulder (like a purse), and walks around the neighborhoods with his tools in a rectangular wooden box about 50 cm long, and perhaps 20 cm wide. In his toolbox can be found: needlles of different sizes, a small hammer, some shoe soles, different kinds of strong glue, threads, pieces of leather, a sharp knife, pieces of rubber, a brush, a sponge, small nails with magnet, and shoe polish of different colors (red, brown, black, neutral). His small hammer will not only be used to repair shoes, but also to knock on his toolbox hitting a particular note/rhythm making it resound such as to announce his presence to the entire neighborhood. No need to shout: this way of hitting the box announces his arrival. Any passerby could stop him; sometimes, inhabitants of neighborhoods can be seen rushing outside their homes looking for the one they just heard afar. Once stopped, he will either sew the shoe, or stitch/ glue the sole to the shoe itself. He works quite fast, and moves to the next neighborhood or house block. This is very similar to the work of a shoe shiner, where the work is well-done but in an expedited manner. The mobile shoemaker is particularly special to people’s heart because it’s like having a personal shoemaker who comes to your house to beautify your shoes. It is beautiful to watch them at work. It is really an art! Enjoy this video about the mobile shoemaker dealing with a customer in the streets of Douala, the economic capital of Cameroon.

Douala
Douala

En suite à mon article antécédent sur le cordonnier statique, aujourd’hui je vais vous parler du travail du cordonnier ambulant. Avez-vous jamais perdu la semelle de votre chaussure, ou un talon, quand vous rentriez du travail ou alliez au travail ? Vous êtes-vous jamais retrouvés avec une chaussure déchirée à cause d’une course folle ou d’un mouvement brusque ? Que faites-vous dans ces cas ? En Afrique, et en particulier au Cameroun, on appelle un cordonnier ambulant. Un cordonnier ambulant est un cordonnier qui possède une boîte à outil accrochée en bandoulière à son épaule, et se déplace  à travers les quartiers de la ville avec tous ses outils contenus dans une boîte rectangulaire en bois d’environ 50 cm de longueur et à peu près 20 cm de largeur. Dans sa boîte à outils, on peut y trouver : des aiguilles de différentes tailles, un petit marteau, quelques semelles, différentes qualités de colle forte, du fil, des morceaux de cuir, un couteau très tranchant, quelques pièces de caoutchouc, une brosse, une éponge, des petits clous armés d’aimant, et du cirage de différentes couleurs (rouge, marron, noir, neutre). Son marteau ne lui sert pas seulement à arranger les chaussures, mais aussi à battre en cadence sa boîte à outil, la faisant résonner  de manière à annoncer son arrivée dans tout le voisinage. Nul besoin de crier, cette façon de frapper sa boîte  annonce son arrivée. N’importe quel passant peut l’appeler ; il arrive de voir des habitants du quartier ouvrir leur portail et se ruer vers l’extérieur à la recherche du cordonnier qu’ils ont entendu au loin. Une fois arrêté, il coudra la semelle ou la collera à la chaussure ; dans certains cas, il devra raccommoder la chaussure. Il travaille très vite, et ainsi peut aller chercher sa clientèle ailleurs. C’est très similaire au travail du cireur, dont le travail est bien fait, et exécuté rapidement. Le cordonnier ambulant occupe une place très spéciale dans le coeur des gens, car c’est comme si on avait son cordonnier personnel appelé à faire resplendir nos chaussures. C’est vraiment beau de les voir travailler. C’est tout un art ! Amusez-vous à regarder cette vidéo sur un cordonnier ambulant et son client dans les rues de Douala, la capitale économique du Cameroun.

African Small trades: the Static Shoemaker/ Les Petits métiers africains: le Cordonnier Statique

African shoemaker
African shoemaker

Dear All,

The other day, I realized that my favorite shoe’s sole was falling apart. I thought about taking it to some shoemaker, but my friends said ‘here in the west, there are barely any shoemaker… it will cost you more to repair a pair of shoes than buying… we just throw that shoe away, and then better just buy another one!’ I know in the West, capitalism prevails… but I don’t see the point in throwing away such a rare shoe (out-of-stock) and buying a not-so confortable one. For those with particularly delicate feet, when one finds a good pair of shoes, one tries to hang to it as much as possible. Then I thought about shoemakers back home. Oh, how I wish I was back home. There are shoemakers everywhere! In every neighborhood, there are shoemakers. Today, I will expose you to the small trade of shoemaker in Cameroon (Central Africa). It is actually an art… not everyboday can be a good shoemaker. In Cameroon, there is the static shoemaker who has a shop in almost every neighborhood, and then the mobile shoemaker who just has a tool box and walks around the neighborhoods with his tools. The static shoemaker also makes shoes of his own, usually by using goat skin to make shoes known as ‘Samara‘ or rubber to make those known as ‘tchang shoes‘. It is beautiful to watch them at work. It is really an art! Enjoy this video about the static shoemaker. Next time, it will be the mobile shoemaker.

Des Samaras
Des Samaras

L’autre jour j’ai realisé que ma paire de chaussures préferée tombait en lambeau. J’ai pensé  à l’apporté chez un cordonnier, mais mes amis m’ont dit: ‘Ici en Occident, il y a très peu de cordonniers… ca va te plus coûter  cher de reparer ta chaussure que d’acheter une nouvelle… Nous on jette ces paires-là, et on en achete de nouvelles!’ Je sais qu’en occident, le capitalisme prévaut… mais je ne comprends pas pourquoi je devrais jeter une paire de chaussures aussi rare et encore en bon etat, et acheter une autre moins confortable. Pour ceux qui ont les pieds délicats, dès qu’on trouve une bonne paire de chaussures, on essaie de la garder aussi longtemps que possible. Et cela m’a fait pensé aux cordonniers là-bas au pays. Oh combien j’aimerais être au pays! Il y a des cordonniers partout… dans tous les quartiers! Aujourd’hui, je vais vous parler du métier de coordonnier au Cameroun (Afrique Centrale). C’est en fait un art… ce n’est pas tout le monde qui peut être coordonnier. Au Cameroun, il y a le cordonnier statique qui a une boutique ou échoppe et qu’on retrouve dans tous les quartiers, et le cordonnier ambulant qui a juste sa boîte à outils et se promène dans tous les quartiers de la ville avec ses outils. Le cordonnier statique fabrique aussi des chaussures, en utilisant soit la peau de chèvre tannée ou du raffia avec lesquels il fabrique des chaussures communément appelee ‘Samara‘, ou du caoutchouc pour faire celles qu’on appelle ‘tchang-shoes‘. Aujourd’hui, je vous offre de regarder une vidéo sur le coordonnier statique. Le cordonnier ambulant sera pour la prochaine fois!