Celebrating the Life of a Great Economist: Paul-Antoine Bohoun Bouabré

Paul-Antoine Bohoun Bouabré (Source Abidjan.net)
Paul-Antoine Bohoun Bouabré (Source Abidjan.net)

On January 12, 2012, Paul-Antoine Bohoun Bouabré left us. Who was Paul-Antoine? and why should we care?

Well, Paul-Antoine Bohoun Bouabré was a great economist from Côte d’Ivoire.  His genius successfully protected his country from bankruptcy during the years when Côte d’Ivoire was under siege by France (i.e. 2000 – 2011).  Educated in the great schools of his country and in France, he earned a PhD in economics with a specialty in development in 1985.  He then returned to his country where he taught economics at the Universities of Cocody, and Bouaké, and at the Côte d’Ivoire National School of Administration.  In 2000, he joined the government of Laurent Gbagbo, for whom he had great respect, as the minister of Economy and Finances.  After the chaotic military transition of the years 2000 (from Gueï’s coup on 24 December 1999 to the elections of 2000) he single-handedly created a ‘secured budget’ to face all the financial problems of the state of Côte d’Ivoire, as the foreign investors and donors were no longer investing in the country.  His motto was “live within your means and don’t borrow from the outside.”  He did just that: the ‘secured budget’ was founded entirely on internal revenues of the state which increased due to the financial reforms put in place.  He managed to keep Côte d’Ivoire afloat.  After the rebellion of 2002, which totally destabilized the country by splitting it into two, thus depriving the state of more than half of its revenues and territory, Paul-Antoine created the ‘backup budget’ or the ‘safeguard budget’ or ‘the protection budget’ through which he managed to pay all the salaries, and all the state charges for the entire country! All this was done, under the eyes of the rebellion and its foreign allies who gave Gbagbo and his government no less than 3 months to survive; they survived over 8 years in this state of asphyxiation, thanks in part to his efforts!

Flag of Côte d'Ivoire
Flag of Côte d'Ivoire

It just pains me to see how a bright son of Africa has been depicted and demonized in the foreign press.  This great man, and economist kept an entire country afloat through all the foreign pressures.  Imagine for a single moment, a country asphyxiated by all (France, E.U., USA, IMF, World Bank, etc…), and beleaguered from all sides, trying to stay afloat, to pay salaries, and keep the state from sinking….  Imagine the livelihood of millions of people depending on these external forces, forces which do not accept the people’s vote, but prefer their own jockey…  Imagine providing for millions of  men and women, and their children!  Truly, this man, and his entire team, deeply loved their country.  Any man in their right mind would have quit such a job, or would have accused others for their downfall… but Bohoun Bouabré, like so many, stayed in place, and steered the ship in the right direction.  Many may disagree, but Bohoun Bouabré did what the Greek minister of finances could not do when faced with a financial crisis, he did what the Irish could not do, or what the Portuguese cannot do while being faced with a crisis.  All these European countries benefit from the support of their counterparts (E.U.), the US, the IMF, and the World bank, and yet… they cannot and have not been able to keep their ships afloat.  Today, some people want us to believe lies about him, but the truth will always be that Bohoun Bouabré was a great economist, who managed to keep a country like Côte d’Ivoire besieged from all sides, with a population (of 20 millions) bigger than Portugal (10 millions), Greece (10 millions) and Ireland (6 millions) afloat. Yes… this man was a true giant No offense to the Irish, Portuguese, and Greeks, but their finance ministers should take example on Paul-Antoine Bohoun Bouabré, a proud son of Côte d’Ivoire!

Devoir de Mémoire: Gbagbo dans le tourbillon du Golfe de Guinée

Laurent Gbagbo
Laurent Gbagbo

Aujourd’hui, nous allons faire un rappel mémoire, et regardé ce très beau documentaire qui discute des enjeux géopolitiques et économiques de la Côte d’Ivoire, et les  liens avec la République Démocratique du Congo (RDC).  Une chose très importante à retenir c’est que les enjeux du 21 ème siècle se jouent en Afrique, et que la survie des Etats-Unis et de l’Europe face à l’avancée du géant chinois se jouera en Afrique. Alors, il est primordial pour les américains et européens d’éliminer tous ceux qui voudraient ouvrir leurs frontières aux Chinois, ou qui voudraient pour une fois négocier des contrats justes et la dignité de leurs peuples tels Gbagbo. Attention, les élections en RDC auront lieu en Novembre, et nous prions de tous nos coeurs pour la paix et la survie de notre continent.  Nous, Africains, devons rester dignes et exiger d’ être traités comme des egaux et non des subalternes. Nos sous-sols regorgent de richesses, et nous rêvons de les partager avec tous, mais nous sommes désireux d’être traités comme des partenaires économiques et non des colonies. Continuons nos prières pour la Côte d’Ivoire, pour Laurent et Simone Gbagbo et tous leurs collaborateurs qui se sont battus pour la dignité de leur pays, pour la Libye et le Guide Kadhafi qui fait face à la plus grande armée mondiale transformée en gangster, et prions également pour la RDC et pour toute l’Afrique.  Ce n’est pas parce que certains pays qui nous avaient colonisés hier, sont ruinés financièrement aujourd’hui, que nous devons continuer d’être leur chasse gardée.  Arrêtons de nous faire piétiner.  Faisons preuve de lucidité, de vision, de courage, d’unité, et surtout de force.  N’Krumah rêvait d’une Afrique unie… Le Guide Libyen rêve d’une Afrique unie… rallumons cette flamme… arrêtons de nous diviser, et levons-nous comme un seul homme! (Les Etats-Unis avec 50 états forment un seul pays).

N’oubliez pas de regarder les parties 2, 3, et 4.

“Au dela de Gbagbo: l’Afrique” par Pr. Charly G. Mbock

Pr. Charly Gabriel Mbock
Pr. Charly Gabriel Mbock

«La vraie passion du XXème siècle, c’est la servitude», écrit Camus à propos de notre époque, laquelle «n’offre à choisir que des conformismes». Or comme toute passion, celle de la servitude est souffrance et produit doublement des patients, soit qu’on s’acharne à asservir les autres, soit qu’on se résigne à l’asservissement.  L’on ne s’étonnera sans doute plus que les nations qui se sont autoproclamées propriétaires du monde, et qui de ce fait expriment bien de la souffrance, s’activent, à leur insu parfois, à produire de la souffrance en multipliant des risques de servitude génocidaire chaque fois que leurs intérêts sont interpellés.

Ces puissances du monde n’ont plus de scrupule à promouvoir l’industrie de la violence. Cette dernière ouvre des marchés, produit des armes qu’elle vend, et permet aux multinationales de revenir sur le terrain des violences rebâtir ce que leurs armes ont activement aidé à détruire.  Au bout du compte, il ne s’agit que de marchés, et donc de bénéfices.  Et depuis des siècles, l’Afrique est désignée comme terrain d’expérimentation multiforme pour de nouvelles règles diplomatiques, de nouveaux médicaments et des armes nouvelles dont les propriétaires du monde équipent des Forces naturellement Nouvelles…

L’Union européenne fait la force coloniale

L'Afrique
L'Afrique

Notre monde n’aura pas beaucoup vu les forces de l’ONU censées maintenir la paix s’activer et s’imposer par leur efficacité au Rwanda où il se perpétrait bien des horreurs.  Ces ”soldats de la paix” savaient regarder ailleurs. Tout aura même été fait pour les exfiltrer, les éloigner des zones des massacres, probablement pour «avoir la paix !»… Ce sont cependant ces mêmes ”soldats de la paix” que la même ONU entend largement, et cette fois efficacement, déployer en Côte d’Ivoire, pour cette paix à l’onusienne, dont l’objectif mal maquillé consiste à remettre une jeune nation africaine en revendication de sa souveraineté sous les fourches caudines d’une puissance coloniale à veto. Les forces de maintien de la paix de l’ONU vont donc, à ce qu’on dit, pacifier la Côte d’Ivoire. Il existe déjà en Afrique des pays où les populations savent que cette formule s’est toujours illustrée par des cimetières et des enterrements sommaires dans des fosses communes. Ainsi, c’est pour une raison hautement pacificatrice – quoique d’une éthique plutôt singulière – que l’Organisation des Propriétaires du monde s’est concertée et qu’elle s’est constituée en une internationale colonialiste pour les besoins de sa cause.

La Côte d’Ivoire est donc devenue un cas d’école pour l’Afrique et le monde, au lendemain des cinquantenaires de ce qu’on a pompeusement présenté comme les indépendances africaines.  Certes la Côte d’Ivoire se serait volontiers passée d’une telle distinction ; mais à travers elle, c’est toute l’Afrique qui se trouve en devoir de constater qu’elle est traitée de la main gauche par la «Communauté internationale» dont elle est censée faire partie, mais dont elle devra se savoir exclue, parce que dans le lexique de l’Internationale colonialiste, «international» signifie «occidental». Du fait de l’ONU, l’Afrique se voit donc enfin officiellement et férocement confirmée dans son statut d’ensemble de territoires sans Etats véritablement souverains, la souveraineté d’aucun pays africain n’ayant véritablement figuré à l’ordre du jour de l’ordre colonial et néolibéral dominant. La diplomatie de la «Communauté internationale», inspirée par l’Internationale colonialiste veut que toutes les chancelleries le sachent ; que toutes l’entendent bien ainsi, mais que toutes se gardent bien de le dire, par diplomatie, en confirmation de l’adage où l’Union (européenne) fait la force (coloniale).

La notion de souveraineté appelle cependant quelques observations: chaque fois qu’un potentat africain monte un mauvais coup contre son peuple, il se drape de la « souveraineté»  nationale dans l’espoir d’échapper à toute observation critique ou à toute évaluation extérieure. Ces potentats se plaisent d’autant plus à ce jeu qu’ils s’y livrent impunément, le plus souvent avec l’onction d’une métropole coloniale prompte à donner une crédibilité «internationale» à l’impénitent potentat. Le peuple peut toujours hurler son indignation et sa désolation : «l’homme fort» se sait couvert par son mentor métropolitain, qui lui-même se cache derrière des «accords de défense».  Car sous prétexte de «coopération militaire», la métropole n’hésite jamais à défendre un dictateur contre un peuple, son propre peuple, qui l’a rejeté.

"Decoloniser la France" du Pr. Charly G. Mbock
"Decoloniser la France" du Pr. Charly G. Mbock

La Côte d’Ivoire post électorale nous fait témoins d’un scénario différent, presque inverse : il s’y observe un flagrant déni de souveraineté du peuple ivoirien, moins cette fois par un potentat que par une communauté « internationale» à la rescousse d’une métropole en perte de vitesse en Afrique. Les calculs électoraux et les combinaisons politiciennes ayant mal abouti, il restait à la légalité de prévaloir, force devant rester à la loi. Et la loi fondamentale de la Côte d’Ivoire fait du Conseil constitutionnel le seul organe habileté à proclamer les résultats des élections, quelles qu’en soient la nature et les conditions de déroulement. Contrairement au scenario habituel, ce n’est plus un potentat qui cherche à spolier son peuple de sa souveraineté en comptant sur des appuis métropolitains étrangers. C’est une métropole coloniale qui s’appuie sur un lobby ethno diplomatique et financier pour imposer son diktat à un Etat dont les institutions ont formellement dit le droit, conformément à ses lois. Ce qu’aucune nation occidentale n’accepterait doit donc être imposé à une nation d’Afrique. C’est l’Afrique. Ce n’est donc pas important…

La question semblait banalement arithmétique ; elle a pris toute une dimension juridique et politique qui appelle d’autres questions :

La Côte d’Ivoire est-elle un état souverain membre de l’ONU ?

Si oui, disposerait-elle d’un arsenal juridique propre à en faire un état où se dit le  droit ?

Ces lois ivoiriennes peuvent-elles être invoquées par les Ivoiriens pour des élections en Côte d’Ivoire ?

Si tel pouvait être le cas, d’où viendrait-il qu’une métropole, fût-elle aussi amicale et aussi désintéressée que la française, s’arroge le droit de lancer un ultimatum à un Chef d’Etat que le Conseil Constitutionnel de son pays a légalement proclamé élu, en validation corrective d’une arithmétique des urnes dont il pourrait s’avérer qu’elle a été viciée par des fraudes?

Et Laurent Gbagbo de poser la seule question qui vaille à ses Pairs venus en médiation: «Qui a gagné les élections en Côte d’Ivoire ?» Continue reading ““Au dela de Gbagbo: l’Afrique” par Pr. Charly G. Mbock”

La mort de Lumumba, l’Afrique aurait-elle pu faire autrement?

Patrice Lumumbe arrêté
Patrice Lumumbe arrêté

L’article qui suit vient du site 2011, Année Frantz Fanon. La similarité entre la démise de Patrice Lumumba 50 ans plutot, et celle de Laurent Gbagbo aujourd’hui pousse a se poser beaucoup de questions. Ici le grand écrivain antillais Frantz Fanon, en 1960, fait une analyse de ce qui n’a pas marché, et ce que Lumumba et les Africains en général devraient faire. Quelle pertinence! et quelle réalité!

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Le grand succès des ennemis de l’Afrique, c’est d’avoir corrompu les Africains eux-mêmes.
Il est vrai que ces Africains étaient directement intéressés par le meurtre de Lumumba. Chefs de gouvernements fantoches, au sein d’une indépendance fantoche, confrontés jour après jour à une opposition massive de leurs peuples, ils n’ont pas été longs à se convaincre que l’indépendance réelle du Congo les mettrait personnellement en danger.  Et il y eut d’autres Africains, un peu moins fantoches, mais qui s’effraient dès qu’il est question de désengager l’Afrique de l’Occident. On dirait que ces Chefs d’État africains ont toujours peur de se trouver face à l’Afrique. Ceux-là aussi, moins activement, mais consciemment, ont contribué à la détérioration de la situation au Congo. Petit à petit, on se  mettait d’accord en Occident qu’il fallait intervenir au Congo, qu’on ne pouvait laisser les choses évoluer à ce rythme.
Petit à petit, l’idée d’une intervention de l’ONU prenait corps. Alors on peut dire aujourd’hui que deux erreurs simultanées ont été commises par les Africains.
Et d’abord par Lumumba quand il sollicita l’intervention de l’ONU.  Il ne fallait pas faire appel à l’ONU.  L’ONU n’a jamais été capable de régler valablement un seul des problèmes posés à la conscience de l’homme par le colonialisme, et chaque fois qu’elle est intervenue, c’était pour venir concrètement au secours de la puissance colonialiste du pays oppresseur. Voyez le Cameroun. De quelle paix jouissent les sujets de M. Ahidjo tenus en respect par un corps expéditionnaire français qui, la plupart du temps, a fait ses premières armes en Algérie ? L’ONU a cependant contrôlé l’autodétermination du Cameroun et le gouvernement français y a installé un “exécutif provisoire”.
Voyez le Viet-Nam.  Voyez le Laos.
Il n’est pas vrai de dire que l’ONU échoue parce que les causes sont difficiles.
En réalité l’ONU est la carte juridique qu’utilisent les intérêts impérialistes  quand la carte de la force brute a échoué. Les partages, les commissions mixtes contrôlées, les mises sous tutelle sont des moyens internationaux de torturer, de briser la volonté d’expression des peuples, de cultiver l’anarchie, le banditisme et la misère.
Car enfin, avant l’arrivée de l’ONU, il n’y avait pas de massacres au Congo.  Après les bruits hallucinants propagés à dessein à l’occasion du départ des Belges, on ne comptait qu’une dizaine de morts.  Mais depuis l’arrivée de l’ONU, on a pris l’habitude chaque matin d’apprendre que les Congolais s’entremassacraient.
On nous dit aujourd’hui que des provocations répétées furent montées par des Belges déguisés en soldats de l’Organisation des Nations Unies.  On nous révèle aujourd’hui que des fonctionnaires civils de l’ONU avaient en fait mis en place un nouveau gouvernement le troisième jour de l’investiture de Lumumba.  Alors on comprend beaucoup mieux ce que l’on a appelé la violence, la rigidité, la susceptibilité de Lumumba.
Tout montre en fait que Lumumba fut anormalement calme.
Les chefs de mission de l’ONU prenaient contact avec les ennemis de Lumumba et avec eux arrêtaient des décisions qui engageaient l’État du Congo.
Comment un chef de gouvernement doit-il réagir dans ce cas ? Le but recherché et atteint est le suivant : manifester l’absence d’autorité, prouver la carence de l’État. Donc motiver la mise sous séquestre du Congo.
Le tort de Lumumba a été alors dans un premier temps de croire en l’impartialité amicale de l’ONU.
Il oubliait singulièrement que l’ONU dans l’état actuel n’est qu’une assemblée de réserve, mise sur pied par les Grands, pour continuer entre deux conflits
armés la “lutte pacifique” pour le partage du monde.  Lire la suite …

Laurent Gbagbo: Non au Silence Complice!

Laurent Gbagbo
Laurent Gbagbo

Je n’étais qu’un enfant lorsque Thomas Sankara a été assassiné… je ne pouvais rien comprendre aux larmes de douleur de mes parents. J’ai pleuré de douleur après avoir vu le film sur l’assassinat de Patrice Lumumba. Aujourd’hui… avec l’arrestation de Laurent Gbagbo, je me suis écroulé sous le poids de larmes d’amertume, de douleur, et de peine. Aujourd’hui, j’ai vu mon président et sa femme être traînés comme de vulgaires voleurs… Quelques soient leurs crimes, ni Moubarak, ni Chirac, ni Bush Jr., ni même Pinochet, n’ont été traîtés de la sorte. Est-ce parce que Laurent et Simone Gbagbo symbolisent l’Afrique forte? Le nègre éduqué? Le nègre qui veut sa liberté? Quel mal y a-t-il a demandé aux gens de discuter après un contentieux électoral? Quel mal y a-t-il a demandé aux gens de re-compter les votes?

L’année dernière encore, je me souviens de tous mes amis qui célébraient les 50 ans d’indépendance de l’Afrique… et je leur disais que je ne pouvais pas célébrer une farce. Aujourd’hui la farce se dévoile! Bombarder tout un pays, pillonner la résidence d’un chef d’état, une armée étrangère (la France) qui envoie plus de 300 soldats Français et plus de 50 chars de guerre pour aller déloger un président supporté par près de 50% de la population, et investi par la cour suprême de son pays! Et tout ça au vu et au su de tout le monde! J’ai crié: “mais pourquoi le Ghana voisin ne fait rien? Pourquoi l’Angola ne fait rien? Pourquoi l’Afrique du Sud ne fait rien? Mais pourquoi toute l’Afrique ne crie pas?” En 2011, mon pays se fait pillonner par la France et les autres nations africaines regardent! Quelle apathie! O Mon Dieu… ils pensent tous qu’on ne leur ferra pas cela à leur tour? Ne rien faire c’est se rendre coupable de ce crime contre la Côte d’Ivoire, de ce crime contre la race noire!

Simone Gbagbo
Simone Gbagbo

Je voudrais rendre hommage à Laurent et sa femme Simone Ehivet Gbagbo. Vous nous avez ouvert les yeux…

Laurent Gbagbo est un fier guerrier de l’Afrique. Il a défendu, et il défend la Côte d’Ivoire, et l’Afrique toute entière. Pour la première fois en Afrique, le president de la republique a à son bras une femme fière et forte, et de plus eduquée! Docteur en literature, Mme Gbagbo nous à montré a tous que être une première dame ce n’est pas faire un défilé de mode (comme la plupart des 1ères dames africaines) ou couper les banderoles… c’est aussi être député à l’assemblée nationale, et être membre actif d’un parti! C’est à cela que je voulais en venir: Laurent et Simone nous ont montré à travers leur combat qu’on peut être noir et digne… on peut être noir et éduqué, et nous avons le devoir de connaître la vérité! Gbagbo a toujours montré la vérité, et demander des arrangements pacifiques… c’est grâce à son equipe à la RTI que nous avons pu voir les détournements de la Françafrique… C’est grâce à lui que nous avons pu voir les débordements de la France en Côte d’Ivoire, les mensonges de Chirac, Sarkozy, etc… et même l’existence du tunnel liant la presidence de Côte d’Ivoire à l’ambassade de France… Maintenant que nous sommes éclairés, nous allons continuer la bataille!

Non à l’apathie! Non au silence complice! C’est notre devoir d’africain de se lever, et de voler au secours de la Côte d’Ivoire! Mais comment? Dénoncer le génocide perpetré par les rebelles de Ouattara soutenu par la France en Côte d’Ivoire… dénoncer le mal fait à notre president, à notre peuple? Mais comment? Ecrivez, priez, chantez, organisez, criez, marchez, résistez!… mais vous n’avez pas le droit de rester prostré… surtout pas en 2011, pas au 21ème siecle!

Cote d'Ivoire
Cote d'Ivoire

Quand on arrêtait Patrice Lumumba et qu’on le jettait dans un camion, et qu’on lui tirait les cheveux, et que les blancs le brûlaient, nous avions dit que nous ne savions pas… nous n’etions pas là. Aujourd’hui, nous savons; aujourd’hui nous voyons; aujourd’hui nous sommes presents: le mal fait à Gbagbo et à toute la Côte d’Ivoire est un mal profond… O peuple noir, lève-toi! Sort de ton apathie! Sort de ton sommeil! Réveille-toi! Il te reste encore quelque chose: la terre de tes ancêtres!

Je voudrais dire Merci à Laurent et Simone, car aujourd’hui nous savons tous que l’ONU est une organisation belliqueuse et belliciste qui sert à tuer le peuple africain, et qui sert les intérêts de la France, les US, et l’UE. C’est une organisation dont nous ne devons pas faire partie, car elle est là soit pour nous faire la guerre soit pour assister à notre massacre comme au Rwanda.

Je voudrais dire Merci à Laurent et Simone, car aujourd’hui, nous savons tous que c’est la France qui a soutenu Alassane Ouattara. Nous savons tous qu’Alassane a triché et c’est pour cela qu’il voulait une intervention militaire en Côte d’Ivoire, et non un règlement pacifique du contentieux électoral.

Laurent et Simone Gbagbo
Laurent et Simone Gbagbo

Je voudrais dire Merci à Laurent et Simone, car aujourd’hui, nous savons que nous ne devons compter sur personne pour nous libérer. Nous sommes seuls! J’étais si amère, écoeurée, et dégoûtée  lorsque je voyais toutes les simagrées de la Cédeao et de l’union africaine (UA) qui sont aussi des marionnettes de l’occident!

Je voudrais dire Merci à Laurent et Simone, car aujourd’hui nous savons que les réunions de la Cédeao et de l’Union Africaine sont sponsorisées a 80% par l’UE, la France, les UK, et les US.
Je voudrais dire Merci à Laurent et Simone, car aujourd’hui nous savons ouvertement que le Franc CFA est une monnaie coloniale soutenue par la Banque de Paris, et que 60% de nos benefices aux exportations sont versés dans les comptes du Trésor Francais, et 20% nous sont pris comme TVA. C’est une monnaie dont nous devrons nous débarrasser.

Je voudrais dire Merci à Laurent et Simone, parce que instaurer un embargo sur un pays, est une declaration de guerre contre ce peuple.
Je voudrais dire Merci à Laurent et Simone, car aujourd’hui nous sommes fiers d’avoir un président comme lui; aujourd’hui nous avons pu nous exprimer ouvertement… nous avons pu crier haut et fort notre fierté, nos idéaux, par la voix des gens tels Charles Blé Goudé et Ben Soumahoro… merci votre bataille est la nôtre… et nous répondons présent!

Je voudrais terminer avec cette phrase de Laurent Gbagbo lui-même: « Chaque fois que ce pays sera confronté à des difficultés, il trouvera en moi un fils digne pour relever la tête »… et de dire à mon tour: Mon continent trouvera en moi, un(e) fils(le) digne… c’est mon devoir pour la postérité!

La Bataille pour le Contrôle d’Abidjan

La Côte d'Ivoire
La Côte d'Ivoire

A la veille du deuxième tour des élections en Côte d’Ivoire qui verra soit Laurent Gbagbo ou Alassane Ouattara être élu président de la Côte d’Ivoire, j’ai trouvé qu’il n’y avait rien de tel qu’une petite historique sur le conflit qui sévit en Côte d’Ivoire depuis 2001, et ses principaux acteurs. Le documentaire que vous allez voir a été produit par la chaine Arte, et fait lumière sur la bataille pour le contrôle d’Abidjan. De nombreux acteurs tels le defunt président Houphouët Boigny, le defunt général Robert Guéï, le président actuel du CI Laurent Gbagbo, l’ancient PM Alassane Ouattara, et l’ancien président du CI Konan Bédié (et son ivoirité), la France, le Liberia de Charles Taylor,  et le Burkina Faso de Blaise Compaoré y figurent.

Ivory Coast Flag
Ivory Coast Flag

A few days before the second round of elections in Ivory Coast, which will see either Laurent Gbagbo or Alassane Ouattara become president, I thought that a little turn down memory lane will be more than appropriate. The following documentary is from the channel Arte, and details the battle for the control of Abidjan and its numerous actors among which the first president of Ivory Coast Houphouet Boigny, General Robert Guei, President Laurent Gbagbo, ex-PM Alassane Ouattara, ex-president Konan Bedie, France, Liberia of Charles Taylor, and the Burkina Faso of Compaore. Enjoy!

N’oubliez pas de regarder Parties 2, 3, et 4.