Some of Thomas Sankara’s Famous Quotes

Thomas Sankara
Thomas Sankara a Ouagadougou

15 October 1987 was the day Africa lost one of his greatest sons: Thomas Sankara.  Words cannot express the loss we’ve felt, and the loss Africa and the world suffered on that day.  I would like to share with you some of Thomas Sankara’s famous declarations.

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« Une jeunesse mobilisée est dangereuse, une jeunesse mobilisée est une puissance qui effraye même les bombes atomiques. Il y en a qui possède les bombes atomiques et qui ont des problèmes avec d’autres peuples qui, eux, ne possèdent pas la bombe atomique, mais pourquoi ils n’osent pas l’utiliser ? Parce qu’ils savent très bien, parce qu’ils savent très bien, que dans ces peuples que osent les attaquer, ils trouvent une jeunesse mobilisée, une jeunesse à mourir [A youth mobilized is dangerous, a youth mobilized is a power which scares even atomic bombs. There are those who own atomic bombs, and who have problems with other nations who do not own the atomic bomb, but why don’t they dare using it? Because they know very well, that in these people who they want to attack, they find a mobilized youth, a youth ready to die.] 14 mai 1983 s’adressant aux jeunes de Bobo Dioulasso

« Nos ancêtres en Afrique avaient engagé une certaine forme de développement. Nous ne voulons pas qu’on assassine ces grands savants africains. » [Our ancestors in Africa were actively committed to a certain form of development. We do not want these great African wisemen to be assassinated.] 2 octobre 1984 à Harlem

Burkina Faso
Burkina Faso

« Il faut que l’école nouvelle et l’enseignement nouveau concourent à la naissance de patriotes et non d’apatrides. Mettre un enfant à l’école doit cesser d’être perçu comme un simple placement comptable, si tant est vrai que la transformation continue des sociétés qui incombe aux générations successives comporte des éléments quantifiables et non quantifiables. »  [We need the new school and the new teaching concur with the birth of patriots and not stateless people. Putting a child in school should stop being conceived as a simple accounting investment, if indeed the ongoing transformation of societies which fall on successive generations has quantifiable elements and non-quantifiable.] 17 octobre 1986 Appel de Gaoua sur la qualité de l’enseignement.

« Il n’y a pas de révolution sociale véritable que lorsque la femme est libérée. Que jamais mes yeux ne voient une société où la moitié du peuple est maintenue dans le silence. J’entends le vacarme de ce silence des femmes, je pressens le grondement de leur bourrasque, je sens la furie de leur révolte. J’attends et espère l’irruption féconde de la révolution dont elles traduiront la force et la rigoureuse justesse sorties de leurs entrailles d’opprimées. » [There are no true social revolution until the woman is liberated. May my eyes never see a society where half of the people is maintained under silence. I hear the racket of this silence of women, I suspect the roar of their storm, I feel the fury of their revolt. I wait and hope for the fertile irruption of the revolution for which they will translate the force and rigorous righteousness coming from their oppressed bowels.] 8 mars 1987, Ouagadougou

« La Révolution démocratique et populaire a besoin d’un peuple de convaincus et non d’un peuple de vaincus, d’un peuple de convaincus et non d’un peuple de soumis qui subissent leur destin. »  [The people’s democratic revolution needs a people that is confident and not defeated, a people of conviction and not a subjected people who suffer their fate.] 4 août 1987

African Venus, a sculpture by Charles-Henri Joseph Cordier 1851 (Source: Walters Art Museum)
African Venus, a sculpture by Charles-Henri Joseph Cordier 1851 (Source: Walters Art Museum)

«Je parle au nom des femmes du monde entier, qui souffrent d’un système d’exploitation imposé par les mâles. Pour ce qui nous concerne, nous sommes prêts à accueillir toutes les suggestions du monde entier, nous permettant de parvenir à l’épanouissement total de la femme burkinabè. En retour, nous donnons en partage à tous les pays, l’expérience positive que nous entreprenons avec des femmes désormais présentes à tous les échelons de l’appareil de l’État et de la vie sociale au Burkina Faso. Des femmes qui luttent et proclament avec nous, que l’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère et nous en appelons à toutes nos sœurs de toutes les races pour qu’elles montent à l’assaut pour la conquête de leurs droits. » [I speak on behalf of women from around the world, who suffer from an exploitation system imposed by the males. As far as we are concerned, we are ready to welcome all the suggestions from around the world, which will enable us to achieve the full development of the Burkinabe woman. In return, we will share with all the countries, the positive experience that we start with women now present at all levels of the state and the social life of Burkina Faso. Women who fight and proclaim with us, that the slave who is not capable of assuming his rebellion does not deserve that we feel sorry for himself. This slave will respond only to his misfortune if he is deluding himself about the suspect condescension of a master who claims to free him. Only fighting liberates and we call on all our sisters of all races so that they rise up to conquer their rights.] Discours de Sankara à l’ONU le 4 octobre 1984 (texte intégral)

6 thoughts on “Some of Thomas Sankara’s Famous Quotes

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